En Belgique, la politique de construction des quartiers d'habitations sociales date de 1919. Dès ce moment, l'orientation est fixée : il s'agit de construire des " Faubourgs-jardins " en périphérie des villes et des villages. Et ce qui frappe dès l'abord l'observateur, c'est la discontinuité comme trait caractéristique de tout l'habitat social groupé : discontinuité due à l'architecture, au système de voirie, aux espaces verts, aux modes d'implantation dans l'environnement, à l'unidimensionnalité de la fonction du logement.

Quelles sont les origines de ces discontinuités géomorphologiques et quelles en sont les significations tant pour les habitants des logements sociaux que pour l'évolution des processus globaux de l'urbanisation ? Telles sont les questions que cet ouvrage aborde par le biais d'une enquête sociologique.

L'analyse sociologique se complète de la présentation des plans d'architecture et d'urbanisme de cités d'habitations sociales produites en Wallonie et à Bruxelles. Leur publication est une contribution originale à l'histoire sociale et à de l'architecture en Belgique.