La lecture de cet ouvrage permet de mieux com­prendre comment cette relation des associations au patrimoine a pris toute sa puissance tout au long des XIXème et XXème siècles, lorsque de sociétés savantes en associations de protection, elles ont été étroitement impliquées dans la prise de cons­cience progressive de la valeur du patrimoine. Pour nous en tenir au seul domaine patrimonial rele­vant des compétences du ministère de la Culture et de la Communication, on sait le rôle détermi­nant qu'a joué le mouvement associatif, et notam­ment les « sociétés savantes » du XIXème siècle, dans l'émergence de la recherche archéologique, dans la découverte et la conservation du patrimoine architectural et mobilier, matériel et immatériel, des arts et traditions populaires. C'est particuliè­rement évident en ce qui concerne le patrimoine rural, les jardins, les activités artisanales et indus­trielles, le patrimoine fluvial et maritime, les maté­riels de transport. Sans oublier le patrimoine naturel et paysager, qui relève des compétences du ministère de l'Environnement mais qui s'allie souvent étroitement avec les ouvrages construits de la main des hommes.