Le choix de placer au centre d'une proposition de recherche les espaces sis entre privé et public, souvent aussi appelés parties communes, s'explique par le fait qu'ils constituent le cadre et l'enjeu de relations sociales qui ne font pas l'objet d'analyses dans d'autres configurations problématiques. On fait notamment allusion aux rapports de cohabitation qui se nouent de multiples façons, à travers la gestion des collectifs, et les usages et les pratiques dans ces espaces intermédiaires, comme les ont nommés architectes et urbanistes. Il y a là un domaine remarquable par la densité des expériences sociales qui s'y cristallisent, domaine qui n'avait pas suffisamment été étudié. De plus, le thème comportait une double dimension architecturale et sociale propre à favoriser des recherches transversales ouvertes aux différentes disciplines qui ont trouvé leur place au sein de la Direction de l'architecture et du patrimoine. Pour préparer la consultation de recherche, la Mission du patrimoine ethnologique a réuni un groupe d'experts venant d'horizons disciplinaires différents.