Le 30 janvier 1985, René SOUCHON, secrétaire d'État auprès du ministre de l'Agriculture, chargé de l'agriculture et de la forêt, et Jean-marie BOCKEL, secrétaire d'État auprès du ministre du Commerce, de l'Artisanat et du Tourisme, chargeaient André RAMUS et Henri GROLLEAU d'une étude sur l'évolution du tourisme rural et les conditions de son développement.
Le 31 mars, les rapporteurs remettaient un premier document d'analyse et de propositions sur la commercialisation des produits touristiques ruraux.
Le 30 juin, ils déposaient leurs conclusions sur les réformes législatives et fiscales susceptibles de garantir le développement de l'agritourisme. Le rapport définitif, achevé le 3 décembre 1985, dresse le bilan général d'un secteur qui connaît quelques difficultés mais dont les potentialités sont considérables.
On estime communément que le nombre de touristes, qui se situerait actuellement dans le monde entre 250 et 300 millions, est voué à un doublement dans les deux prochaines décennies. La France gère environ 12% de ce marché touristique mondial. Elle entend conserver cette part dans un marché doublé. Le seul espace touristique capable d'admettre, sans préjudice majeur, une augmentation très sensible de clientèle est l'espace rural. Le rapport développe donc à la fois une analyse fine de la situation actuelle et des potentialités du tourisme en espace rural, d'une part, un ensemble de 100 propositions et d'idées-forces, d'autre part